L'an dernier, un jeune Toulousain de 17 ans a été mis en examen et écroué pour "violence volontaire sur ascendant". Après des mois d'humiliation, sa mère avait prévenu la police à la suite d'un épisode particulièrement brutal. "Lorsqu'un enfant devient violent, non seulement les parents ont le droit de porter plainte, mais ils doivent le faire dans l'intérêt de leur enfant, estime Odile Barral, juge des enfants de Toulouse.
Si on ne lui démontre pas qu'il y a infraction, l'enfant ne trouvera jamais ses limites. "Mais rares sont les parents qui osent en arriver là.
Avant de porter l'affaire devant le tribunal, il est possible de demander de l'aide à un juge des enfants. Une mesure d'action éducative peut-être prononcée : un éducateur rendra alors visite à la famille pour essayer de trouver des solutions. Autre mesure envisageable : le placement du mineur dans un foyer spécialisé, le temps qu a discution 'il apprenne le respect. La police, aujourd'hui sensibilisée au problème des violences sur ascendants, peut également intervenir. Il est possible de demander au Service d'accueil et de prévention de convoquer l'enfant pour l'impressionner.
Enfin, certains ados sot orientés vers les urgences psychiatriques et passent quelques jours à l'hôpital pour leur permettre de se calmer.
©Florence PINAUD

Didier PLEUX, Psychologue - Auteur de "De l'enfant roi à l'enfant tyran, aux éditions Odile Jacob, 2002.
Prix : 22.50 €

Rémy PUYUELO, Psychiatre - Auteur de "Héros de l'enfance, figures de la survie : de Bécassine à Pinocchio, de Robinson Crusoé à Poil de Carotte, aux éditions Esf, coll. "La vie de l'enfant", 1998.
Prix : 23.17 €